Sortant des arènes Ekyo avait pu constater que son arc face à une claymore ou une dague n’était pas l’arme adéquate, il lui fallait une seconde arme, au corps-à-corps cette fois-ci. Il avait pu récemment s’entraîner à la lance et le coté souple et harmonieux de l’arme lui convenait tout à fait, même s’il manquait d’entraînement, cette arme a mis distante lui parlait.

Ekyo rentra donc dans une boutique d’arme de BaldorHeim, les choix étaient nombreux et le guetteur regarda pas mal de lance, mais aucune ne le tentait, soit trop grande ou trop lourde, il finit par atteindre le bout de série de lances. L’arme juste à côté possédait un long manche, mais le bout n’était pas une pique de lance, après un décalage, il y avait une lame généreuse ornée de dessin avec les ailes dessus. La faux portait le nom de "Faux strygienne" ce qui fit sourire le vampire découvrant ses dents, il l’empoigna, il était plus lourde que son arc, mais il pouvait habilement utiliser le poids de la lame en bout pour la faire tournoyer.

Le marchand regardait d’un œil inquiet la faux tournoyer dans sa boutique, Ekyo stoppa son petit numéro, bloquant la fin du mouvement avec son omoplate et donna la somme d’argent indiqué avant de sortir de la boutique, content de son achat.

[Achète x1 Faux strygienne pour 600po]

Je rentrai dans cette boutique pour la première fois et pourtant tout m'était si familier. Cette ambiance tranquille et envoûtante que l'on retrouvait dans chaque armureries m'était agréable. En tant qu'ancien mercenaire, j'avais toujours eu un lien privilégié avec ce que certains voient comme des morceaux de fers faits pour donner la mort, mais je voyais les choses autrement. Donner la mort n'était pas toujours une mauvaise chose, surtout si la personne en face pouvait nuire à qui que ce soit pour son propre profit personnel.
Mais si j'étais rentré aujourd'hui dans une des nombreuses boutiques de BaldorHeim, ce n'était pas pour remplacer mon vieux marteau et ma hache. Pas tout de suite en tout cas. J'étais avant tout venu m'acheter des bottes, car le voyage et le temps étaient venus à bout des miennes. Si je portais toujours mes bottes, pour ne pas marcher pied nus, en réalité elle ne m'était pas d'une grande utilité car elle baillaient plus encore que le marchand de cette boutique qui me regardait d'un air fatigué mais néanmoins avenant.
Je lui fis un petit sourire et un signe de tête avant de chercher le rayon où étaient exposés les bottes. Je le trouvai rapidement, la boutique n'étant pas si grande que ça, et pris une paire qui m'aiderait à ne pas finir avec des orteils en moins à cause de la température du coin.
J'allai donc voir le pauvre marchand fatigué de sa journée et lui achetai ses bottes, dans un échange cordial et assez banal. Je n'avais pas le temps de faire ami-ami pour le moment, et je commençais à ne plus sentir mes pieds.

[Achat et équipement de Kikourvit pour 95PO]

Alors que je déambulais entre les rayons de ma boutique de Baldor,  je jetai un triste coup d'oeil à mes vieilles armes. Elles avaient vraiment piètre allure comparées à certains des marteaux ou des haches présents ici. Il fallait absolument que je les change, et c'est pourquoi j'avais fait  un détour vers ici, afin de les échanger. Mais le vendeur n'était même pas intéressé par mes armes. " Pas en assez bon état" qu'il disait.
Je soupirai mollement et finit par m'accorder sur deux nouveaux maillets à ceindre à ma ceinture. Je trouverais bien quelqu'un susceptible d'acheter mes armes plus tard et plus loin. Mon choix se portait sur deux beaux marteaux que j'aurais beaucoup aimé avoir à l'époque sur les champs de batailles. Mais la différence entre maintenant et avant, c'est que maintenant j'avais les moyens.

[Achat et équipement de deux maillets de Baldor pour 1200 PO]

Le corps de Darrö déambulait comme une poupée désarticulée ou comme un jeune faon apprenant à marcher, trébuchant de temps à autre et s'esclaffant parfois d'un rire guttural. Le démon prenait ses marques. Qu'il était simple d'avoir le dessus sur une âme si jeune.
Quand il sortit enfin de la forêt, il tomba sur une caravane de marchands.

" Chouette ! Un peu d'exercice pour connaître les limites de ce corps. Je désingue les marchands, je force peut-être les plus faibles à manger ceux que j'aurais trucidés et ..."

Non !

Le corps du jeune garçon s'était arrêté d'un coup comme pris par des spasmes en son côté droit.

" Décidément, tu es moins faible que stupide mon petit, mais c'est peine perdue."

Je ne te laisserais pas faire ça !

" Bon, cette fois y en a marre ! Tu l'auras voulu, normalement, je détruis l'hôte par étape, mais là, tu commences à être un gène. "

Le jeune garçon commença à enlever sa cuirasse, jeta son bouclier et sa vielle faux à terre au pied d'une caravane de marchands et s'étira longuement.

" Tes anciennes possessions, tout ce qui reste de toi, tu peux l'heure dire en revoir, plus rien ne te rattache dans ce plan de l'existence. "

Tu es...

" Démoniaque ? Merci, je sais ! Oh ?! Un petit sac d'or, allez viens par là, tu ne maqueras pas au marchand, de toute façon il sera mort dans quelques minutes. "

Après avoir évalué ce que les marchands pouvaient valoir en comptant ce que sa prise comportait comme, or et s'être défait des biens de Darrö le jeune corps manipulé se tourna vers les enfants des marchands qui étaient à moins de 10 pieds de lui.

" Hum d'autres enfants... Pourquoi pas. "

NON !

Le corps se stoppa à nouveaux, mais cette fois, c'était total, les yeux anciennement vert de Darrö et complètement noir, sans pupilles sous la possession du "parasite" reprirent une seconde leurs teintes passé.

" Comment... Peux-tu ! Comment... Oses-tu ! "

Ce n'est pas bon, l'enfant serait capable de reprendre le contrôle un bref instant pendant mon massacre des marchand et son corps est encore fragile, hmm... Je ferais mieux de m'éloigner.

Au secours ! Sauvez-moi... Pitié...

" Ne te fatigue pas, tu as peut-être de brefs prises de contrôle, mais bientôt, tu ne seras plus. Retournons plutôt dans les bois le temps que tu sois complètement consumé. J'ai tout mon temps, quand tu as attendu des centaines d'années, qu'est-ce que quelques petits jours ? "

[Darrö se sépare de - Cuirasse de pou'kay mon (18 po) -Faux usée (5po) -Bouclier voli (18po)
Pour un total de 41 pièce d'or (quel étrange hasard que le sac du marchand contienne exactement cette somme !)]

- À LA VICE-CHAMPIONNE !
- À LA VICE-CHAMPIONNE !

Assise autour de la plus grande table du fourré à la Myrtille, une cohorte de gladiateurs célébrait la presque-victoire d'une Axe étonnement sobre malgré les circonstances. À défaut de rafler la première, la jeune femme avait réussi à se hisser à la pénultième place du classement à l'aide d'un unique combat contre la guetteuse Khàli ; ce coup de maître lui avait valu d'être embarquée par une dizaine de combattants vers la meilleure taverne du coin pour effectuer une tournée générale post-tournoi, son nom à l'honneur. Premier de loin, Saigo avait dû leur filer entre les doigts ou leur faire comprendre à sa manière qu'il n'était pas intéressé, la maîtresse d'armes ne le voyait nulle part. Idem pour Songe qui occupait la troisième et dernière place du podium de la saison.

La grande beuverie dura un peu, puis fut dissoute par le tavernier quand les fêtards commencèrent à être trop soûls pour continuer à consommer. Axe, qui avait vu cette issue arriver de loin, s'était contentée d'une unique chope et fut sans doute une des seule à quitter l'établissement en marchant droit ; amusée par ce joyeux contretemps, elle s'éclipsa et retourna à son objectif principal, la boutique d'armes de la ville. Son équipement avait de toute évidence besoins d'être revu. Le précédent avait suffi pour cette fois, mais si elle voulait continuer à performer pour la saison suivante, il allait falloir s'équiper de manière à tenir tête aux gladiateurs de haut niveaux qui travaillaient pour l'arène à l'année ; Lexshia, Orion, tout ce joyeux monde risquait de nécessiter une force de frappe plutôt musclée.

Populaire, l'échoppe n'était pas difficile à trouver. Les quelques tournées que la mercenaire avait partagé avec les combattants de BaldorHeim lui avaient cependant permis d'arriver en fin de soirée, la ruelle et la boutique qu'elle abritait étaient désertes. Bien. Axe préférait pouvoir s'entretenir tranquillement avec l'artisan de la qualité des armes plutôt que de devoir faire la queue et d'expédier son achat trop vite.

L'intérieur était soigné bien que sombre, le commerçant commençant à éteindre torches et bougies pour économiser la lumière, faute de clients. Il interrompit son geste lorsque qu'Axe entra pour la saluer ; son regard s'arrêta sur le visage de la maîtresse d'arme qui fermait la porte du talon et un grand sourire naquit sur son visage lorsqu'il reconnut les traits de la jeune championne.

- Allons bon, la jeune prodige dans ma vielle bicoque !
- Elle-même, et elle espère repartir la bourse vide. Qu'avez-vous à me proposer, mon brave ?
Axe s'avança au milieu de l'échoppe et posa les poings sur les hanches, constatant les étals qui l'entouraient. Quelques armures sur des mannequins, des armes simples mais peu travaillées et le duo bottes-lassos typiques des commerçants habitués aux aventuriers...c'était banal, malheureusement. La mercenaire s'était attendue à plus.
- Ne faîtes pas attention à ce bazar, j'ai eu des problèmes d'approvisionnement.
Le marchand, qui avait surpris l'expression mitigée de sa jeune cliente, s'était approché et désignait d'une main l'arrière-boutique.
- J'ai amplement mieux par ici. Si vous voulez bien me laisser quelques instants...
Axe hocha la tête et laissa le bonhomme passer derrière son comptoir pour gagner le petit débarras attenant. Les routes commerciales étaient risquées dans les baldors, entre les criminels recherchés qui s'y réfugiaient et les escouades de jeunes stryges noirs surexcités qui s'attaquaient au moindre petit groupe de caravaniers dont l'effectif n'enfreignait pas les limites de leur code. Il fallait être inconscient pour y voyager sans escorte et à moins d'une demi trentaine.
- ...Et voilà les chef-d'oeuvres, annonça le marchand en déposant successivement trois lourds paquetages sur son comptoir de bois, qui gémit. Deux autres suivirent, à la forme bien plus évocatrices : Axe devina leur longue lame recourbée et leur manche légèrement irrégulier sous le tissu qui les dissimulait d'un seul coup d'oeil, habituée à l'objet. Les autres étaient en revanche un mystère.

- Quelle taille vos faux ? demanda la jeune mercenaire distraitement, intriguée par les trois masses mystérieuses.
- Manches entre 1,80 et deux mètres, lames 90 centimètres.
Une ride de contrariété apparut sur le front d'Axe, qui finit de se désintéresser des deux faux et décida de se rapprocher du comptoir.
- Ça ne convient pas ? Je vous ai vu utiliser la vôtre, je croyais que c'était une de vos armes de prédilection.
- Elle l'est. Mais celles-ci sont taillées pour des stryges adultes, il me faudrait dix centimètres de moins au manche. Qu'est-ce ? termina-t-elle en désignant les trois paquets du menton.
- À vrai dire je pensais vous vendre les faux, fit le vendeur en se grattant la nuque, ennuyé. J'ai peur que ces trois-là ne correspondent pas tout à fait à votre style de combat.
- Montrez toujours.  

Le commerçant s'exécuta et déballa les armes massives en les soulevant à chaque fois difficilement, dévoilant tour à tour trois grands maillets de guerre dissymétriques. Confection naine sans aucun doute. Intriguée, Axe passa la main sur le manche du plus proche et constata le soin avec lequel la tête avait été ouvragées, décorée de motifs réguliers et d'une fresque gravée rappelant le paysage des baldors. La pièce de métal avait été modelée en légère pointe sur le côté gauche, signe clair pour les connaisseurs ; l'arme était faite pour pénétrer et défoncer les parties les plus coriaces des plastrons et des casques.
- Ils sont tous identiques ?
- Attendez voir.
Le commerçant souleva les masses et les étudia brièvement d'un oeil expert.
- Deux droitiers et un gaucher. Vous êtes...plus ou moins ambidextre, il me semble ?
- Je manie les armes à deux mains du côté droit, mais....
Axe saisit saisit un des marteaux du bras gauche et le fit jouer un peu sous le regard circonspect du commerçant. Avec un sourire, elle s'empara d'un de ceux qu'il avait jugé comme étant adapté aux droitiers et fit de même, maniant les deux masses pour vérifier qu'elles ne se gênaient pas l'une l'autre dans leur utilisation.
- Problème réglé. Je prends les deux. Non...Les trois.
- C'est...le marchand se racla la gorge. C'est atypique. Les guerriers capables de manier correctement deux masses à la fois ne courent pas les rues.
- Je pense que peu sont tout simplement capables de les soulever, l'ami.
- Certes. Vous avez été un peu trafiquée, non ? Magiquement, je veux dire.

- On peut dire ça.

[achat de x3 Maillets des Baldors pour 1800 PO]
Maillets à équiper à la place de mes deux rapières stellaroises et de ma faux.

Je m’apprête à partir pour un bien long périple jusqu'à la guilde des mages... Je vais devoir traverser toutes les terres de Dùralas. Descendre la montagne, arpenter la forêt de sapins, passer par Isthar et longer la côte... Tant de kilomètres de marche risque d'être éprouvants, surtout pour mes pieds. Même si mes bottes de cuirs m'ont accompagnés jusqu'ici, il est clair que je vais devoir m'en séparer.
Fort heursement, avec l'argent que j'ai pu mettre de côté, j'ai de quoi m'acheter une nouvelle paire de botte, plus résistante et plus confortable. Je me dirige donc chez le marchand pour acheter une belle paire de Bot'aria et revendre mes chaussures.

[Achète Bot'aria 150 po et les équipe]
[Vends Bottes de cuir]

Depuis mon achat de ses deux beaux marteaux en ma possession, nommés les maillets du Baldor, j'avais toujours été satisfait de leur efficacité dans la lutte contre la pègre locale. Mais depuis peu, les kazhariens m'avaient offert l'accès à une technologie que j'imaginais sans limite: la fusion. Mes compatriotes des montagnes m'avaient expliqué le fonctionnement de cette dernière, et bien qu'il me faille regarder la fusion en application pour espérer comprendre ses secrets, j'étais bien décidé à faire mes premiers pas dans cette nouvelle voie qui s'offrait à moi. Je ne reculerais devant rien pour améliorer mon équipement afin de me permettre de lutter plus efficacement contre la corruption de cette ville et de Dùralas entier.

Pour une première fusion, j'avais pour idée de fusionner quatre maillets ensemble, pour un gain de puissance et de place considérable. De ce que m'avaient expliqué mes collègues, chaque arme fusionnée était unique en son genre, et les plus puissantes possédaient toujours une histoire intéressante. Moi-même j'avais toujours eu beaucoup de respect pour les armes portant un nom, car ce nom était aussi le témoin de ce qu'avait vécu l'arme et son ou ses propriétaires.

J'avais donc décidé de retourner à la boutique où j'étais allé il y a de ça des semaines, voir des mois – la mémoire me faisait parfois défaut – et d'acheter le nécessaire pour cette fusion prochaine.
Je rentrai dans la boutique d'un pas déterminé, sachant à l'avance quels seraient mes achats. Je me dirigeai directement au rayon des marteaux de guerre, pris deux maillets, les testai légèrement pour vérifier qu'il n'y ait aucun défaut de conception visible à première vue, et arrivai finalement devant le gérant du commerce.

"Bien le bonjour. Je suis ici pour l'achat de ces deux maillets.'

Je posai lourdement mes futurs achats sur le comptoir, dans un "clonk !" des plus convaincants. Bientôt, j'allais faire de ces marteaux le fer de lance – ou de maillet – de la lutte contre la criminalité balderheimoise!

[Achat et équipement de deux maillets du Baldor pour 1200 PO. Déséquipement du bouclier de cristal]

.
     Entrant à l’intérieur de la boutique avec son habituelle démarche courbée, le nain ne perdit pas de temps. Aujourd’hui, pas de petites balades entre les rayons pour ensuite tergiverser avec le vendeur de la qualité de son acier. Non. Thorek savait très bien pourquoi il était venu en ces lieux et il était relativement pressé, une histoire de retard sur son programme de minage.

     Ainsi, le nain attrapa plusieurs maillets sur les étagères, les soupesa, s’assura qu’ils correspondaient à ce qu’on lui avait indiqué et se dirigea aussitôt vers le comptoir.

     « B’jour, lança-t-il au vendeur. Je viens prendre ces quatre marteaux. Oh, et vous pouvez récupérer cette pioche-là. »

     Avec un soupir à peine caché, le nain récupéra sa fidèle pioche du bord de son sac et la posa sur le comptoir. Sa main s’attarda quelques secondes sur le manche abimée par les âges.

     « C’est du solide, croyez-moi. Mais je vous la vends au prix que vous voulez. »

     Thorek attendit donc la réponse du marchand calmement, même si ses yeux restaient quelque peu bloqués sur sa compagnonne de route. Il savait pertinemment qu’il allait obtenir mieux sous peu, qu'avoir deux pioches de guerre serait beaucoup trop lourd, mais quand même, la nostalgie faisait son effet.

Il y a quelques temps de ça, j'étais tombé sur une paire de bottes qui semblaient être ce qu'on pouvait faire de mieux en matière de bottes. Après avoir écumé plusieurs boutiques afin de trouver la perle rare, la paire de botte que je n'aurais pas besoin de changer et qui me faciliterait au mieux la marche, j'avais trouvé ce que je cherchais: les bottes tungsténiennes.
Rares et très coûteuses en ressources, sa création demandait avant tout une paire de bot'aria, sur lesquelles étaient ajoutés diverses protections qui permettaient une aisance et une praticité à toute épreuve. J'avais donc décidé de dépenser mes quelques économies pour acheter ces bot'arias qui allaient plus tard m'être fort utile.

Je m'étais donc présenté dans une des boutiques du quartier commerçant de BaldorHeim, avec la ferme intention de dégoter ce que je voulais. Je n'eus pas grand mal à trouver cette paire de botte, que je conserverais quelques temps, jusqu'à avoir tout ce qu'il faut pour les rendre telle que je les voulais: tungsténienne.

[Achat de 1 paire de Bot'aria pour 150 PO]

Sa patrouille du matin terminé, Jûken'Maw se rendit dans une petite boutique de la ville afin de se débarrasser de certaines armes encombrantes. Poussant les deux battants de porte, il s'avança jusqu'au comptoir.
Bonjour mon bon monsieur ! Alors ? La pêche au malfrat a été bonne aujourd'hui ?
Trop bonne hélas... Mais ça ne durera pas.
Espérons-le. Bon j'vous embête pas plus que ça avec mes questions. Vous veniez pour ?
De la revente. Combien pour cette arme ? Lança-t-il en déposant une griffe du tigre sur la table.
Et beh ! Ça viens pas du coin ça, pour sur ! Hmmm... J'vous la prends pour 150 pièces d'or. Je sais pas bien ce que j'achète, mais ça m'as l'air d'être du solide.

Spoiler:

Fière d'avoir pu finaliser son expertise des sangliers, Cylicia entra à BaldorHeim le coeur léger bien que toujours très préoccupée par son affiliation prochaine avec les Khazariens. C'était néanmoins une ville très agitée que la Purificatrice trouva à son arrivée. Tous les habitants semblaient inquiets et beaucoup d'entre courraient dans tous les sens cherchant apparemment à propager les raisons de cette agitation.

Il ne lui fallu pas longtemps avant de découvrir le pot-aux-roses, la chose étant loin d'être un secret. Les Skarniens semblaient apparemment prêts à en découdre avec le monde de la surface et avaient apparemment déjà investi les mines du Khazar. Cylicia ne réfléchit pas très longtemps avant de savoir exactement quoi faire. Cette espèce aussi étrange que nuisible n'avait pas sa place parmi les êtres civilisées de ce monde. Son étude de leur culture et de leur anatomie n'avait fait que donner un sentiment vif de répulsion vis à vis de cette race. Viles, nuisibles et belliqueux, il n'était pas question de tenter le dialogue avec les skarniens, ceux-ci avaient de toutes façons apparemment déjà commencer les hostilités. La seule solution viable semblait de tuer le problème dans l'oeuf et pour cela elle n'avait qu'une solution : prendre les armes.

Elle se dirigea vers l'armurier le plus proche et sorti le peu qui lui restait d'argent. Il était question de ne pas prendre le risque de finir comme les victimes de Brendan le chasseur de démon qui eurent le malheur de se faire couper en deux. Elle choisie rapidement son armure, légère pour éviter d'être déborder par la masse grouillante des hommes-rats, et un casque aurait naturellement été des plus utiles dans un contexte proche de celui du champ de bataille. Son peu d'esthétisme flagrant quand Cylicia l'essaya la forcerait à le dissimuler sous son voile, mais c'était de toutes manière assez utile pour berner l'ennemie. Une fois ses articles choisi elle s'adressa au marchand.

- Je vais vous prendre ces deux articles, ils m'ont l'air d'assez bonne qualité.

Le marchand nain acquiesça et commença à venter les mérites de ses produits mais Cylicia était trop occupée à se remémorer son savoir sur les skarniens, la moindre information pouvait lui sauver la vie au moment cruciale.

- ...en tous cas vous fera 216 pièces d'or ma grande dame.

Cylicia paya et s'en alla s'en mot dire, il ne lui restait plus maintenant qu'à se porter volontaire dans l'offensive khazarienne et à prévenir la Tour Blanche de la situation.

[Achat et équipement de x1 Cuirasse de Lière et x1 Coiffe feuillue, déséquipement de x1 armure de Pouk'Ay Mon. TOTAL = 216 PO]

Vente de @Shakti Vhahweyar
x1 bambouclier	108 pièces d'or
Total	-108 pièces d'or

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Vente de @Cylicia Condoris
x1 coiffe feuillue	108 pièces d'or
x1 coiffe feuillue	108 pièces d'or
Total	-216 pièces d'or

Pour la première fois depuis son retour à la vie, Saigo passait les portes de BaldorHeim. Silhouette sombre, encapuchonnée dans sa tunique de voyageur, il faisait profil bas, progressant d'un pas lent dans les ruelles animées de la cité naine. Il n'était que de passage. Ce n'était pas pour se rendre à l'arène, ni pour causer un quelconque trouble aux Kazhariens qu'il avait parfois combattu dans le passé. Non, il venait simplement se procurer de nouvelles bottes. Un passage rapide par la boutique, avant de s'éclipser vers d'autres hauteur, accomplir de nouveaux desseins. Mais le stryge noir savait bien que sans vraies bottes, il n'irait pas bien haut sans se retrouver avec des engelures aux pieds.

Parvenu à destination, l'ancien Exécuteur ne tergiversa pas. Une paire de Bot'Aria, un règlement express avec l'argent de la chasse, et le voilà déjà reparti. Bien qu'il soit incognito, il savait bien qu'il n'était pas de taille à être reconnu par une patrouille de Moradund Marteau-de-Fer.

[Achat de Bot'Aria]

[Lonann Alhazred vend un casque rouillé + une paire de bottes en cuir. Il achète par la même occasion une paire de Bot'aria]