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Le Monde de Dùralas


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 Ne meurs pas si tu peux

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AuteurMessage
Nina-Lou Knywett
Tornade spirituelle

Nina-Lou Knywett

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(Elijane, crapaud de Nina [Modifié] +150, v+80)

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Ne meurs pas si tu peux - Page 2 644535101230/1230Ne meurs pas si tu peux - Page 2 242396barresante02  (1230/1230)
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MessageSujet: Re: Ne meurs pas si tu peux   Ne meurs pas si tu peux - Page 2 EmptyMar 30 Avr 2024 - 0:02
Séparation du contenu
L’instruction, le savoir, s’acquiert progressivement mais à quel prix ? Contre quels sacrifices ? Est-ce à la sueur de son front ? Est-ce à la souffrance de ses mains ? Est-ce à la divergence de son esprit ?

Nina se relève avec prudence laissant son regard effectuer la navette entre l’enfant et l’enseignant.
Au-delà de développer ses réflexes, Saigo développe chez Nina une réelle méfiance. Son regard observe tout, tout le temps, ne se laissant aucun moment de répit, torturant son esprit probablement plus que de raison.

Ses réflexions, ses constatations se font toutes aussi douloureuses que les coups qu’elle porte dans le vide. Ses bras se font plus engourdis, sa carcasse se fait plus lourde et lorsque le soleil vient pleinement effleurer les environs Nina accepte avec gratitude la proposition de Saigo. Ses bras retombent douloureusement le long de son corps tandis qu’elle observe l’enfant filer au travers des ruines, esquissant un petit sourire face à son énergie débordante et inépuisable. Elle, tente de retrouver son calme. Pour se faire la jeune femme inspire une bonne goulée d’air et s’autorise un moment probablement bref de répit. Lorsque elle s’apprête à se mettre en marche, elle fige toute progression, interloquée par les mots prononcés par Saigo : vient-elle de rêver ? S'agit-il d'une nouvelle hallucination ?

Apostrophée c’est avec humilité, quasi-pudeur, qu’elle acquiesce silencieusement. Elle reste les bras ballants devant lui, ne sachant trop quoi dire, ni trop quoi faire, un léger sourire de toute évidence gêné venant rehausser la commissure de ses lèvres.
Quelques secondes s'écoulent suffisamment importantes pour instaurer un énième malaise entre eux. Nina prend le pari un peu fou de rompre ce silence qui s'est interposé entre eux et d'une voix douce, elle se contente de lui souffler :
« Merci, je présume. »

Elle relève son regard pour croiser le sien, cherchant une lueur d’humanité quelconque dans ses iris à la sombreur sans équivalent. Pesant le pour et le contre, Nina semble hésitante. Pourtant, elle poursuit dans son idée et demande avec ce même timbre de voix calme :
« La petite fille … » dont elle ne connaît pas le prénom « … est tienne ? Elle est très courageuse. »

Elle recule d’un pas et prenant appui sur un pan de ruine, elle profite de ce moment de calme pour reposer légèrement ses jambes tremblotantes sous l’effort constant. Son sang continue de pulser vivement au cœur même de ses veines ne lui accordant pas un seul instant de répit. Pourtant, l’ancienne cheffe de meute tente de raisonner avec sagesse, calme, bien que l’adrénaline de leur entrainement ne retombe pas immédiatement. Nina lui montre aucun signe de faiblesse et se plait même à l'écouter, tendant une oreille attentive. Elle ponctue ses propos d'une petite constatation :
« Je l’ai vu à l’aube traverser les cachots. Elle n’a pas hésité un seul instant, se faufilant au travers du couloir, des cellules, esquivant les grands et moins grands. »

Le plat de ses mains moites sous l'effort et l'appréhension vient rencontrer le haut de ses cuisses tandis que la jeune femme inspire une bonne goulée d’air, à la recherche d’un peu de courage :
« Les cachots sont effrayants. Pourquoi n'a t-elle pas peur ? Pourquoi est-elle autant à l'aise malgré son si jeune âge ? »

Elle marque une pause après ses interrogations : la simple idée de remettre un pied, à la tombée de la nuit, aux cachots lui noue vraisemblablement l’estomac. Ses doigts se crispent légèrement sur l’étoffe de son pantalon tandis qu’un frisson d’effroi vient barrer de part en part la surface de son dos. Le regard rivé vers le sol, pleine d’incertitudes concernant la suite de sa propre vie, Nina achève sa réflexion :
« Elle m’impressionne cette petite, voilà tout. »

Ses épaules se réhaussent légèrement et elle fait mine d’épousseter son pantalon avant de cesser de prendre appui contre les ruines. Un nouveau sourire, teinté probablement de folie, vient se dessiner sur son faciès. L’idée simple de laisser définitivement sa vie entre les murs glacés de ces ruines l’amène à sourire avec amertume. Reprenant sa progression, le pas hésitant, Nina jette un regard par-dessus son épaule et dévisage Saigo des pieds à la tête. Elle ralenti le pas jusque a finalement s’arrêter au bas des runes, soufflant :
« Toi aussi tu m’impressionnes. Mais je n’espère pas mourir. Pas maintenant. Pas après tout ça. »

Confidence spontanée et irréfléchie offerte, elle reprend sa marche sans un mot supplémentaire. La jeune femme jette un vague coup d’œil à l’enfant tapie dans l’ombre d’un bosquet. Le visage de l’ancienne matriarche se secoue négativement, amusée par la situation et la débrouillardise de l’enfant qu'elle observe brièvement chasser avant de se détourner de la scène.

Préférant mettre en avant ses qualités de cueilleuse, Nina s’éloigne légèrement de Saigo et de la petite Azumi pour longer les ruines avant de finalement s’en extirper. L’air frais du Lac Fresha vient happer son visage. Elle inspire une bonne goulée d’air et relève son visage vers le soleil qui baigne les environs de ses doux rayonnements. Ses yeux se plissent et Nina vient glisser le flanc de sa main contre son front, observant les retombées du soleil. Suivant les rayonnements, Nina observe finalement le sol tout en laissant traîner une oreille attentive sur les alentours. Aux cris victorieux de l’enfant viennent s’adjoindre les cris paniqués d’un singe et Nina comprend avec aisance qu'elles auront de la viande à manger un peu plus tard.

Se concentrant sur sa cueillette, suivant les rayonnements offerts par le soleil, elle progresse. L’esprit un peu plus léger, elle constate que les les battements de son cœur tendent à ralentir. La quiétude, malgré l’incertitude, vient enfin gagner sa petite personne. De la pulpe de ses doigts, la jeune femme effleure le blé, les bourgeons naissants des fleurs sauvages. Elle se saisit avec prudence de quelques tiges de graminées. L’ancienne cheffe de meute en observe le grain, la courbure, le coloris doré et confectionne un bouquet pour plus tard.

Elle ramasse quelques champignons qu’elle glisse dans les poches sans fin de son pantalon. Toujours sur les pourtours du lac, Nina amasse suffisamment de plantes en tout genre pour dispenser elle aussi un petit cours (sans prétention) à ses deux coéquipiers du jour. Pour se faire, elle s’enquiert de retrouver Saigo et Azumi. Effectuant le chemin dans le sens inverse, elle ne pipe pas le moindre mot et se contente de savourer la sensation du soleil sur sa peau. Sans prendre la parole, une fois de retour à leurs côtés, l’ancienne cheffe de meute vient déposer sa cueillette à même le sol. Elle fait retomber ses bras chargées, vide ses poches et entasse tout ce qu'elle a pu amasser à même le sol. Doucement, Nina s'assoit en tailleur aux côtés de ses trouvailles et aussitôt, chasse la main de Azumi qui souhaite se saisir de l'un des champignons ramassés. Nina fait claquer de sa langue contre son palais pour exprimer sa désapprobation. Elle secoue négativement son faciès et affiche un air grave, tandis qu’elle annonce :
« Cru, ce champignon est mortel. »

Se saisissant de l’un des champignons, elle le retourne et désigne d’un index tendu la fine alvéole qui le parcourt. Face à la fascination de la petite fille qui se tient à ses côtés, soucieuse de transmettre son savoir, Nina poursuit d'un ton quasi maternel :
« Et ça ? En cas de blessure ces feuilles, une fois mâchées, pourront aider à la cautérisation de n’importe quelle plaie. En soupe elles parfument le bouillon et offrent un goût proche de la compote de pommes à ta soupe. »

Elle vient balayer à l’aide de sa dextre les différents aliments cueillis, en expliquant les vertus et dangers avec une envie de transmettre sincèrement son savoir. Azumi vient adjoindre un singe pour le repas et Nina opine du chef, remerciant ainsi l’enfant pour sa participation. Quelques minutes s’écoulent avant que la brunette ne se relève et se mette en quête de pierres afin de préparer un foyer. Tout comme la vieille elle s’affaire sans piper le moindre mot supplémentaire, déterminée à agir pour le bien commun plutôt que pour son petit confort personnel…

Comme elle le faisait pour sa meute, Nina fait passer en priorité ses confrères plutôt qu’elle-même et tente, une fois encore, d’allumer le feu ♫ !

Nombre aléatoire (1,2) :
2
1 Parvient à allumer le feu
2 Ne parvient toujours pas à allumer le feu
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Ne meurs pas si tu peux

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