C'était la première fois que Doebroksh s'aventurait dans la grande forêt occidentale. Et malheureusement, ce n'était pas pour explorer les sous-bois arpentés par ses premiers ancêtres. Ceux-là même ayant côtoyés leur déesse créatrice. Non. Il avait été choisi avec d'autre miliciens pour venir dans cet immense... palace... elfique. Et rarement il s'était aussi peu senti à sa place. Jouait-il les gardes du corps ou sa présence était-elle simplement politique ? Devoir être présent lorsque les grands de ce monde se réunissaient. Grands dont, de toute évidence, il ne faisait pas partie.

Restant en marge des animations, le minotaure s'efforçait de ne bousculer personne et ne pas commettre de bévue diplomatique. Aussi se contentait-il de rester debout près de quelques elfes composant la garde, entourant la salle. Bras ballants et silencieux, il scrutait les différentes personnes autant qu’il humait leurs parfums. Tant de diversité et d’inconnus… lui qui pensait avoir erré à travers la majorité du continent, il prenait une véritable claque. Il reconnut toutefois plusieurs personnes sans aller les ennuyer, que se fut Azriel, Neivin, Zayn. Visiblement, ces derniers avaient eux aussi fait du chemin depuis leurs rencontres pour atterrir ici. Reconnaître Arhiann en revanche le surprit moins : elle était membre de la garde Zéphyr après tout.

Une voix douce un peu plus bas le tira de ses pensées : une elfe l'invitait à piocher un jeton de bois dans un sac qu’elle lui tendait. Une sorte de jeu avait-il comprit, auquel il se plia sans dire un mot et se contenta de lui adresser un bref hochement de la tête. Comme elle repartait, il examina celui-ci pour découvrir une sorte de gribouillis en pattes de mouche. Il ne comprenait rien aux dessins elfiques et cela n’était pas près de changer. Il aurait toutefois l’occasion de se faire expliquer le sens de ces mots plus tard dans la journée.

Il eut la surprise d’apercevoir Eretor après un moment. Chose finalement peu surprenante : le minotaure guérisseur passait énormément de temps à Endorial pour parfaire ses connaissances. Il était logique qu’il côtoie et connaisse des personnalités locales. Lorsque leurs regards se croisèrent, les deux amis d’enfance échangèrent un bref salut de la tête. Ils se reverraient certainement une fois la fête terminée.

Vint le moment où Cernnunos prit la parole afin d’enfin exposer la raison de cette réunion de toutes les factions de Dùralas. Mais, à peine eut-il commencé que l’attention du minotaure dévia. Il remarqua enfin le vieillard à ses  côtés dont l’identité ne fait aucun doute. Tungstène. L’enchanteur était présent.

Le minotaure serra les poings en se renfrognant. Le responsable de la purge que furent les poules Dhaure et magnésie savait combien d’autres aberrations était là. Impuni. Rien que d’y songer, il en avait le poil qui se hérissait. La douce idée de se frayer un chemin à travers la foule, grimper sur l’estrade improvisée et saisir le vieil homme par le col pour lui exposer ses quatre vérités était tentante. Mais ce n’était ni le lieu ni le moment. Les peuples présents avaient besoin d’unité, pas d’une bête sauvage jetant le discrédit sur son espèce et ses allégeances. Aussi se contenta-t-il de ronger son frein en silence.

Lorsque finalement Cernunnos annonça une représentation du cirque de l’Eclipse, Doebroksh tomba des nues. Avec tout le respect qu'il avait envers les artistes dont il avait déjà pu apprécier les talents... au vu de la menace qui venait d’être évoquée et pesaient sur la moitié du pays, que diable attendaient les dirigeants de faction pour se rendre sur place et coordonner les actions à entreprendre ?

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'Dé - 6 ans' :

Si j'ai le droit de relancer le dé... en avant

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'Dé - 6 ans' :

Le clan Gronarah, parmi les plus influentes du désert d'Harena, avait été invitée à envoyer une délégation à l'Ouest. Dans les grandes forêts, visiter les demeures des oreilles pointues. Si côtoyer des elfes quelques jours ne l'enchantait pas plus que cela, l'idée de découvrir toute une culture et un environnement inconnus avaient convaincus Lashgob de se porter volontaire. Aujourd'hui elle était là, des braies bouffantes dissimulant ses jambes et casque pendu dans le dos, dévorant du regard le palais de Maenor.

Le design de la structure comme les décorations lui étaient étrange, tout comme la variété des convives. Elle s'était fourvoyée en pensant que quelques familles et clans avaient été invité à effectuer le voyage. C'était tout le gratin du pays qui se trouvait là. Et rapidement elle se retrouva face au roi au oreille pointues en personne, encadrée des autres peaux-vertes de son clan d'adoption. Elle. L'enfant devenue esclave et honte de son clan natal. Effectuant un simulacre de révérence totalement gauche, elle s'inclina brièvement en savourant cette revanche sur la vie. Puis suivit ses confrères pour laisser place aux invités suivants.

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'Dé - 6 ans' :

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'Dé - 6 ans' :

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'Dé - 6 ans' :

A nouveau, les elfes avaient ouvert les portes de leur palais aux étrangers, mais cette fois-ci le contexte était bien différent. Bien plus problématique d'ailleurs si on en croyait le message qui était arrivé au QG Khazarien pour annoncer l'évènement.

A reculons, Thorek s'était alors porté volontaire pour accompagner la délégation khazarienne. L'idée de retourner dans cette forêt verte l'inquiétait au plus haut point, surtout que son dernier passage avait été peu agréable (foutue branche dans l’œil). Mais l'explorateur prit sur lui. Il devait s'informer un peu de ce qui se passait de par le monde plutôt que de ruminer dans sa mine à longueur d'année.

Ainsi Thorek se retrouva dans la forteresse sylvestre, aussi mal à l'aise que la dernière fois, mais un peu plus confiant... En même temps, il connaissait le chemin pour changer.

Tentant de se changer les idées, le nain fila bien vite vers le buffet et les boissons pour noyer ses inquiétudes. Mais pas avant d'avoir été alpagué à nouveau pour participer au "jeu" de lotterie organisé par l'hôte de ces lieux.

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'Dé - 6 ans' :

A travers son bénitier, l'ensorceleur pourpre détecta une ombre en approche, que désignais cette étrange présage? L'invitation du roi des elfes confirma les talents divinatoires du bassin, ainsi donc Dùralas était de nouveau menacé par une étrange présence.
Ce challenge d'un combat titanesque, appâtait les plus téméraires, le naga se rendit là-bas et quelques bièvres souvenirs se dégagea de cet endroit.

La dernière fois qu'il avait arpenté ses murs, le naga rouge n'était qu'à peine apprenti magicien, et n'était aussi dangereux qu'une vipère ou une couleuvre, mais le temps fait que les serpents grandissent et leurs puissances avec.
Se confronter à nouveau dans une grande bataille, voilà qui devrait s'annoncer intéressant, bien plus que n'avait été les Skarniens.

Le naga rouge avait informé la miss louve de son déplacement, celle-ci se déplacerait surement en temps et en heure, en attendant il y avait de quoi s'occuper, bien sûr Vallon s'était déjà jeté sur les confiseries, l'ensorceleur croisa quelques connaissances du milieu de l'ombre, autant discuter un peu.
Dans les conversations diverses et variées, il ne manqua pas de noter que l'un des membres de cette chère congrégation tenait les rênes d'un spectacle. Voyez vous ça...

Devant le roi des elfes, l'ensorceleur resta fier, il mit du temps avant de dire qu'il avait bien changé depuis la dernière fois, et que sa magie étant maintenant perceptible par certains, le naga répondit par un sourire narquois, avant de dire que sa faction serait à même d'affronter la menace sur le front Sud.
Bien qu'il semblait un peu trop confiant, le roi des elfes invita ce présomptueux personnage à aller chercher un cadeau.
Vallon en grand enfant, voulait choisir, et le naga lui laissa prendre un coffre bien sombre, avec quelques marques lumineuses au niveau de l'ouverture.

-Tu es incorrigibles Vallon

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'Dé - 6 ans' :

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'Dé - 6 ans' :

Les choses s’enchaînent un peu trop vite au goût de ce pauvre Ingvar. Lui qui est habitué à vivre à son rythme jusqu'à maintenant, bien qu'il soit tout de même '' énergique '', car ça reste une vie de nordique, le voilà qui court partout. En effet, après avoir rencontré la Jarl en personne, découvert sa rage cachée, combattu une chose très laide aux côtés de beaucoup de monde, être enfin arrivé à Kastalinn, et s'être remis du choc de cette découverte, le voilà bien plus loin. Après avoir atteint la ville, il a appris qu'une chose grave est encore arrivée, et que la faction ne peut pas le recruter tout de suite, car elle est invitée à Endorial, une forêt. Il a donc suivit le mouvement, même s'il n'en fait pas encore partie.

Cela lui a au moins permis de connaître un peu plus les plaines d'Àran et ces paysages, un minimum, mais assez rapidement, grâce à ce fameux système de wyverne en commun. S'il sait une chose par rapport à ça, c'est que c'est une véritable torture pour lui, tellement il a été malade ! Il va l'éviter au maximum dans l'avenir. Quoi qu'il en soit, désormais, même avec sa taille, il n'atteint pas le haut des arbres de ce coin, et n'y est pas non plus très à l'aise, tellement il se prend facilement les pied dans de quelconques racines, et la tête dans des branches. Le climat est également déjà trop chaud pour qu'il soit à l'aise. Mais bon, il fait avec ! Ce qui est sûr, c'est qu'il se fait bien remarqué, car il ne doit pas avoir souvent de géant par ici. La Terre dans cette zone est très '' vivante '', luxuriante, riche, du moins, c'est ce qu'il ressent.

Toujours accompagné de Rok, qui l'a surpris par sa vitesse de déplacement, il s'est donc rendu au château, suivant les personnes qu'il a rencontré. Les gardes à l'entrée ont paru suspicieux en le voyant, torse-nu, musclé, et tatoué, mais les ont laissé passer sans soucis. Se moquant de tout ce qui est décoration et richesse, la première chose qu'il a repéré a été l'énorme buffet rempli de victuailles qui attend les convives. Alléché par le fumet, il n'a pas pu s'empêcher d'avancer droit dessus, et de cueillir une énorme cuisse d'un animal quelconque, juteuse et goutteuse. Un régal. Picorant par-ci, par-là, s'offrant un véritable festin, il vient alors à remarquer le roi lorsqu'il se mit à parler. C'est très impoli de sa part de ne pas l'avoir salué en premier lieu, et il décide alors de remettre ça à plus tard pour s'approcher de lui. Ne sachant pas trop quoi faire face à face, il en arrive à simplement lever la main.

« Bonjour ! Je m'appelle Ingvar, du Grand Nord ! »

Cernunnos lève un sourcil, intrigué par cette drôle d'information, et échange quelques mots avec lui, avant de l'inviter à piocher un cadeau. Tel un enfant, il est très joyeux de pouvoir en recevoir un, se demandant si ça sera un autre plat délicieux, ou un trophée à mettre à sa ceinture. Ensuite, il salue les Miliciens présent, et reste à proximité, grignotant ce qu'il peut attraper, gourmand.

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'Dé - 6 ans' :

C'est en pleine manoeuvre aérienne, comme souvent, qu'un messager kazharien vint me trouver. Apercevant rapidement sa silhouette alors que j'entraînais ma brigade aux esquives et au combat à dos de montures, j'avais fait signe à mes hommes de continuer sans moi et m'était dirigé aussi sec vers le messager. Cela faisait maintenant quelques mois que nous étions en guerre contre les skarniens, et en tant que brigadier je me devais d'être disponible autant que possible pour exécuter les nouvelles directives au plus vite. Si cela nous permettait de gagner un avantage, même ridicule, face à ce peuple de rongeurs marauds sans foi ni loi, j'acceptais sans problèmes d'apporter mon soutien à l'effort de guerre. Et un messager était souvent signe de nouvelles directives...
Me posant au sol alors que le messager arrivait au sommet du mont qui nous servait d'aire d'entraînement, je sautai du dos ma fidèle partenaire Feriel et m'écrasai lourdement au sol avec mon armure lourde. Me dirigeant d'un pas rapide vers mon collègue kazharien en faisant crisser la neige sous mes lourdes bottes, je lui présentai une main amicale et lui dit en apercevant son air essouflé:

"Vous m'avez l'air fatigué camarade. Venez vous reposer cinq minutes afin de me délivrer votre message."

Mon interlocuteur acquiesça, ne trouvant pas tout de suite la force de me répondre, et vint s'asseoir sur un rocher non loin en sortant sa gourde pour se désaltérer. C'était un nain, comme beaucoup de mes collègues kazhariens. Il semblait jeune, sûrement une nouvelle recrue pour avoir reçu le rôle de messager. Une fois qu'il eut bu un coup - j'aurais juré que le liquide qu'il avait bu avait l'air plus rouge que transparent - le jeune messager me dit enfin:

"Je vous remercie, brigadier. J'ai dû laisser mon cheval en bas et gravir le mont tout seul, ça m'a pris deux heures. C'est dans ces moments que je suis jaloux de ne pas avoir moi aussi un compagnon ailé pour arriver plus rapidement à destination."

Je ricanai un peu, alors que doucement un douleur s'insinuait dans mon crâne. C'était une habitude désormais, depuis que ces salopards de la Congrégation m'avait ôté un oeil, et je devais composer avec malgré les fréquents sursauts de douleurs qui me rendaient un peu plus aigri chaque jours.
Réussissant à me contenir, je ne laissai pas transparaître mon mal de crâne et lui répondit avec un léger sourire:

"Ce n'est pas une chance donné à tout le monde, malheureusement. Les montures volantes ont tendances à être plus difficile à dompter que les chevaux. Mais j'ai entendu dire que les équipes technophiles planchaient sur un prototype d'unités volantes à base d'énergie bleue. Une aubaine pour les messagers, assurément."

Il hocha la tête, l'air un peu rassuré que sa situation s'améliore prochainement, et me dit, redevenant un peu plus professionel:

"Le message que je viens vous délivrer est une invitation officielle par le roi des elfes, Cernunnos. Ca aura lieu d'ici trois jours, et je crois que l'Impérator est d'accord pour accorder une permission à ceux qui souhaite y aller. Voilà qui est fait, je dois repartir maintenant."

Alors qu'il s'apprêtait à repartir, son air rassuré devenant rapidement blasé à l'idée de devoir redescendre ce mont, je lui dis:

"Ne vous embêtez pas camarade, je vais vous raccompagner."

Haussant un sourcil, sûrement intrigué par la proposition, le jeune nain me répondit:

"Hum... Et bien, pourquoi pas? Cela me donnera l'occasion de savoir si je suis fait pour les cieux!"

Enthousiaste comme le sont souvent les jeunes nains, le messager attendit que je pris place sur Feriel - non sans lui caresser tendrement les plumes, moyen que j'avais trouvé pour calmer mes douleurs en me focalisant sur autre chose - et se hissa maladroitement sur ma compagne à plumes. Alors qu'il s'installait, je réfléchissais au message qu'il venait de me délivrer. Alors comme ça, le roi Cernunnos remettait le couvert? Il nous avait déjà convié il y a quelques temps à un banquet similaire. Mais à mon avis, cette fois-ci, le banquet aura un goût plus amer. Avec la guerre à nos portes, le roi des elfes avait sûrement quelques intentions politiques derrière cette invitation à l'apparence si innocente. Je sais que la politique était une solution pour aider à l'effort de guerre, mais ce genre de choses ne m'intéressaient pas. Grossière erreur, sûrement, pour quelqu'un avec mes ambitions de carrière, mais je n'avais jamais réussi à m'intéresser à l'intrigue et à ce genre de domaines obscurs où les paroles sont parfois plus mortelles que les armes. Si j'allais sûrement participer au banquet de Cernunnos, j'allais aussi sûrement me tenir éloigné du beau monde des intrigues. De toute façon, mon mal de crâne chronique n'arrangerait pas mes talents en diplomatie.


Deux jours plus tard, après avoir déposé un jeune messager excité par le vol au pied du sommet et fait les préparatifs nécessaires pendant mon séjour en terre elfe, je partis pour la forêt de Sylfaën.
Le trajet pour arriver en territoire zéphyrien se passa sans encombres. Sillonnant les cieux avec ma fidèle compagne Feriel, j'avais pu apercevoir de très haut le panel de paysage que nous offrait Dùralas. Loin au nord, les terres miliciennes étaient recouvertes de toundras ou de plaines, et la chaîne de montagne derrière moi, qui marquait le début du territoire kazharien, rejoignait le territoire de la milice pour former les sombres montagnes de Kanaan, barrière nous coupant de la banquise et, selon les djöll'fulins, le vieux royaume du peuple cornu bien plus au nord encore, si loin qu'aucun explorateur dùralassien n'en est jamais revenu. Face à moi, loin devant, se dressait une grande tour - pas plus haute qu'un cil de là où j'étais - que je savais, après moults longs vols à scruter Dùralas, être la tour de l'aube, grande tour nimbée de mystère appartenant aux Gardiens. Et plus loin encore - trop loin pour que je ne le voie encore - s'étendait l'immense forêt de Sylfaën, berceau des elfes, des centaures et autres enfants de Magnésie, mais aussi quelques vieilles tribus de gobelins des forêts, tribus que je n'avais pas revu depuis plus de trente ans.

Après un jour de vol, entrecoupés de quelques pauses, j'étais finalement arrivé à l'autre bout de Dùralas. Après quelques démarches avec les gardes afin de me laisser entrer avec ma griffonne, j'étais finalement arrivé à Endorial, la capitale de la Garde Zéphyr. Je connaissais un peu le coin, mais n'y était allé que très rarement malgré mon appartenance aux tribus locales. Il faut dire que les gobelins des forêts n'étaient pas réputés pour leur sociabilité prononcée, et ils ne marchandaient pas avec les autres peuples. C'était par le biais de missions d'Egide que j'avais pu visiter quelques fois la cité elfe, sans oublier l'invitation précédente du roi Cernunnos.
Je me dirigeai donc à travers les rues bucoliques de la ville en direction - selon mes souvenirs - du château de Maenor, gardant Feriel proche de moi afin de ne pas effrayer les passants. Il n'y avait pas de griffons dans ces forêts, et encore moins de griffons aussi sombres que Feriel. Par chance, personne ne vint m'indisposer et j'arrivai après plusieurs minutes de marche au château, là où se massait déjà quelques personnes négociant avec les gardes pour entrer au château. Il s'agissait de cuisiniers envoyés par un noble de la cour du roi pour assister les cuisiniers royaux durant le banquet. Il était vrai que la fois où j'avais été invité par le roi elfe, les plats étaient copieux et l'accueil agréable. Si je pouvais dire une chose de mon hôte, c'est que c'était un hôte qui savait recevoir, et l'emploi de personnels supplémentaires ne m'étonnait donc guère.

Une fois les cuisiniers entrés, je pus à mon tour entrer dans le palais, montrant mon invitation en guise d'assurance. En regardant le ciel, je me rendis compte que le banquet n'allait pas tarder à commencer, et que j'avais bien fait de partir un peu plus tôt. Le garde chargé d'escorter les nouveaux invités m'amena dans la salle principale du banquet, remplie de gens déjà présents, d'amuse bouches, et de gardes. Plus qu'à ma dernière visite. Ainsi donc, la guerre restait présente en ses lieux que l'on voudrait pourtant de paix. Bah, le renforcement de la sécurité était compréhensible en pareilles circonstances.
Au fond, derrière le roi Cernunnos, se trouvait une immense tapisserie qui semblait représenter d'antiques batailles et de glorieux combats opposant les elfes à moults ennemis au cours des âges. Certainement l'endroit où les gens pourrons me retrouver pendant le banquet, car ce genre de savoirs anciens sur la guerre captivaient ma curiosité.

Alors que je m'installais tout juste, grignottant ses quelques amuse-bouches végétariens que les serviteurs nous servaient tout en sirotant une bière elfe légère et bien plus douce que les bières plus robustes des territoires kazhariens, le roi Cernunnos fit ordonner le silence et commença son discours. Sans surprise, ce banquet avait un but sous-jacent. Néanmoins, il ne fut pas celui que j'aurais cru. Alors que je pensais l'entendre parler de la menace skarnienne, il fut plus flou sur la menace qui l'avait fait nous réunir ici, parlant d'une sombre force en action dans les montagnes. Décidément, j'avais bien fait de prendre une permission pour aller à ce banquet. En plus des skarniens et des perracks, nous allions maintenant devoir composer avec une troisième force hostile? L'idée me fit lâcher un soupir. Il allait falloir accélerer la cadence et bouter les hommes rats hors de Dùralas, et aussi pourquoi pas anhiller le Comte, son manoir et ses horribles pantins zombifiés.
Une fois qu'il eut finit, il invita tout le monde à se sustanter, et à prendre leur cadeau dans le hall. Réfléchissant encore à quelle pourrait être cette fameuse menace, je me dirigeais laconiquement vers le hall. Après tout, peut-être que ce cadeau allait m'être utile face au nouvel adversaire qui nous fait face?

[Je choisis en récompense l'Arbalète Animale : 205 dégâts ; -56 vitesse]

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'Dé - 6 ans' :

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'Dé - 6 ans' :

Ragnör Lüpusànghrën était dans l'ouest du continent lorsqu'il fut mis au courant par une missive (pigeon voyageur) qu'un banquet allait avoir lieu dans les contrées de Sylfaën, proche de la célèbre institut de magie dirigée par le Père Tungstène. Il était sur le terrain après une escapade avec son compagnon de voyage Thorek Sveresson, et se dit que c'était l'occasion pour aller croiser les elfes. Il se méfiait toujours de rencontrer ces individus car, bien qu'il ait du sang d'elfe, il était encore plus mal vu par ses cousins éloignés car les hybrides étaient des impies à leurs yeux.

C'est donc avec beaucoup d'appréhension qu'il pénétra dans la grande salle de Maenor, qui était magnifiquement décorée. Des chandeliers étaient disposés ci et là, des pétales de fleur décoraient le sol, et des guirlandes feuillues étaient suspendues au plafond. Il fit plusieurs fois le tour de la pièce, croisant de loin quelques kazhariens à l'image du nain Thorek, et consentit à prendre un plat qui se présentait à lui. Suite à quoi, il décida de se présenter là où il était possible de récupérer son présent.

Lorsqu'il arriva devant les gardes en charge de la distribution des lots, il fut accueilli froidement par les gardes. Ces derniers le dévisagèrent de haut en bas, remarquant qu'il avait des traits similaires aux leurs (l'absence de pilosité, les yeux, les oreilles en pointe...), mais ils tiquèrent dans un premier temps en constatant que le blason des kazhariens brillait sur son épaulière, et ce mépris s'accentua lorsqu'ils comprirent qu'il s'agissait d'un elfe-thérianthrope. Alors, la mine mauvaise, il tendirent une bourse à l'elfe-thérianthrope.

[Suite prochain RP]

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'Dé - 6 ans' :

[Suite du premier RP]

Curieux de voir ce que contenait la bourse, Ragnör s'écarta légèrement des elfes et leur animosité, et ouvrit la sacoche. Il s'attendait à une ressource, ou une pierre précieuse... Il y avait seulement une pièce d'or au fond du sac, il s'en empara et la tourna et retourna pour voir si elle avait quelque chose de particulier. Rien, c'était une simple pièce d'or. Interloqué, le Lüpusànghrën jeta un œil au tas de cadeaux. Un autre dùralassien, humain cette fois-ci se présentait aux gardes, et se vit offrir un sac de minerais d'argent. Le kazharien se mit à voir rouge. Mécontent, il se rapprocha des gardes.

- Une misérable pièce d'or, quand le monsieur qui vient de partir en obtient plusieurs centaines en ressources, vous vous fichez de moi ?

- Tu ne mérites que cela, misérable hybride. Tu fais honte à ton sang.

- Pardon, vous dites ?

- Tu n'auras que ça, et pas un sou de plus.

Réagissant au quart de tour, Ragnör dégaina le canon cryogénique kazharien accroché à son dos et le pointa vers les deux gardes, qui reculèrent, moins fiers.

- Et maintenant ?

- Bon, bon, très bien. Voici des plumes d'aigle...