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Minerais scintillant par les éclaircies traversant la grotte Hirador, je ne me laissais pas ce spectacle que je contemplais déjà depuis plusieurs minutes. Ma pioche sur le dos, j’avais d’abord pris le temps de me relaxer devant cette trouvaille incroyable avant de me mettre au travail. Je ne pouvais m’en prendre à cette ressource sans avoir une pensée pour tous ceux qui avaient donnés leur vie pour s’en procurer rien qu’un petit morceau. D’une couleur si pure, d’un éclat si chatoyant, le diamant recouvrait les parois de la grotte dans une multitude de fleurs de cristal. Il était certain que cette image resterait gravée dans ma mémoire à tout jamais.

Encore et encore, je ne m’arrêtais plus de piocher sur ces cristaux pour en récupérer de petit fragment. Je pouvais sentir ma pioche perdre en solidité petit à petit, le diamant ayant raison peu à peu de ma pioche en fer toute neuve pour l’occasion. Je trouvais déjà cela impressionnant de pouvoir en récolter une bonne poigné avec une pioche de cet résistance, équipement bon marché que je m’étais procuré à Baldorheim lors de mes débuts dans le minage.

Rien qu’en inspectant l’éclat des minerais sous les rayons du soleil, je pouvais constater de mes yeux la qualité et la pureté de tel pierre précieuse, son éclat se réverbérant tout autour de moi, faisant de moi une véritable torche vivant. N’ayant pas apporté de cagette pour cette exploration minière bien singulière, je m’étais contenté de récupérer le minerais de diamant et de le fourrer au fond de mon sac de cuir, mais la lumière du soleil frappant celui-ci donnait l’impression que je transportais un millier de miroir sur mon dos, éclairant toute la grotte et ses alentours de mile feu.

Couramment fréquenter à l’époque pour construire de magnifiques sculptures dédiées aux dieux et déesses de cette île, ce diamant semblait cacher un autre mystère. Plus l’on s’avançait dans les entrailles de la grotte et plus l’on pouvait sentir cette chaleur émaner du sol. Probablement la présence d’un volcan éteint sous nos pieds, la présence de ce minerais serait une bonne explication puisque celui-ci à besoin de chaleur pour être créé. Pourtant, les sculptures croisées dans les souterrains de l’île, notamment de l’Hôpital du village jusqu’aux fameux temples de la grottes, se situaient plus profond encore que là où je me trouvais actuellement, ce qui signifiait que locaux de l’époque avaient réussi à stopper l’hémorragie de lave dans les entrailles de la terre pour la détourner ailleurs … Ce qui relevait littéralement de la prouesse ou du miracle. Seul un magicien maîtrisant les flammes aurait pu réaliser un tel exploit, ou à la limite un géomancien afin de limiter son action sur les alentours.

Ignorant les autres fragments scintillant sur parois rocheuse, je continuais de m’écarter de la grotte, rentrant tranquillement vers le village afin de reprendre des provisions pour mon grand départ et chercher dans un futur certain, un navire pour rentrer sur les terres du continent. Ma visite sur l’île avait été fructueuse et j’en garderai de bon souvenir, je comptais bien sculpter une petite statue fait de diamant pour la garder en souvenir. Fatalement, j’en vins à penser à mon ancienne demeure à Ishtar, abandonné au détriment d’un voyage qui ne me concernait pas spécialement. Je me demandais si cette bonté m’était innée où si elle avait été travaillée au plus profond de moi. Toujours est-il que j’étais guidé, même à minima, par l’appât du gain, ce n’était sans doute pas un hasard si je m’étais retrouvé dans cette grotte pour y récupérer son contenu …

Je déposais mes dernières pépites d’or dans la cagette et entreposais la quatrième cagette au-dessus des autres. Le poids commençait sérieusement à se faire sentir, la douleur devenait désagréable, longeant mon dos jusqu’à rejoindre mes coudes. Mais je ne pouvais pas faiblir encore, il me restait encore une cagette à remplir, peut-être pas à son plein, mais au moins un maximum que je puisse ramener à la maison.

La détermination dont je faisais preuve n’avait jamais été aussi puissante qu’à ce jour, j’étais finalement tombé dans cette spirale sans fin qu’est la richesse. Je parcourais maintenant les galeries solitaires par simple avidité, laissant de côté tout ce qui me rendait ambitieux, ses projets d’achat et d’investissement, j’en avais même oublié ma véritable quête. Je ne devais pas succomber à ce vice aussi facilement, même pour du diamant, même pour le roi minerai, je ne devais pas flancher pour ce peu. Ces richesses seront revendues et serviront simplement mes besoins financiers.

Et alors que je pensais enfin être tiré d’affaire, lorsque la raison était enfin revenu, les premières lueurs scintillante me firent perdre tout raison, mon corps s’avança machinalement vers le filons et commença sa manœuvre perpétuelle, récoltant soigneusement les éclats qui s’en échappait. Dorénavant, le plus dur, ce sera de s’échapper de cette mine, de cet esprit tourmenté par l’argent, par les joyaux de la montagne. Certains Nain et Humains étaient devenus fous au milieu de ses richesses, beaucoup perdurent la vie également. Il ne fallait pas que je sois l’un d’entre eux. Même la douleur, si lancinante jusqu’à lors, s’était échappé à cette simple vision de richesse, à ce simple contact visuel. Filons après filons, je poursuivais mon périples, ne cherchant plu à laisser un filons traîner pour me repérer, les galeries se ressemblaient toutes, fatalement je m’étais perdus malgré la carte que je tenais encore dans ma main. Alors que je m’apprêtais à me baisser pour poursuivre ma traque au diamant, ces derniers tombèrent de leur cagette, me rappelant un instant à la réalité. Je ne pouvais plus avancer, les cagettes empilées ne pourraient jamais passer dans cette enchevêtrement de galeries et je n’avais plus de place pour en stoker. Mon dos me tiraillait tellement fort que je serrais mes poignets à m’en faire mal aux mains. Je devais faire demi-tour, je n’avais plus le choix, sinon je finirais fou et je mourrai aussi pitoyablement que les Nains au fond de leur mine, aveuglé par la richesse.

Mais pour se sortir d’une galerie solitaire, il n’y a pas plus simple que de prendre la première galerie qui converge au même endroit qu’une galerie voisine, le branchage ainsi suivi se dirigera forcément sur un secteur. Qu’importe ce dernier, l’important étant que je reste entier et que je quitte ces sentiers. Je m’en allais maintenant des mines de l’avarice, sur mon dos, les victimes de mes caprices …

Le chemin commençait à grimper, les gravas roulaient sous mes pas et venaient se jeter dans le vide sans jamais toucher le fond. Tous mes sens étaient en alerte et le moindre bruit me faisait sursauter, le chemin que j’arpentais était si ardu que j’avais peur de faire un faux pas et de finir comme ces cailloux, au fond du ravin. Pourtant, la récompense n’était pas si loin que ça. Je pouvais d’ores et déjà deviner ce qui m’attendait au sommet de cette randonnée minière : un bon gros pactole de diamant. Oui, il y en avait largement pour remplir ma dernière cagette et certainement de quoi en remplir une bonne dizaine, mais je n’étais pas gourmand au point de vider celle qui était déjà remplie pour ne garder que le diamant de mon expédition, non. La chance me souriait enfin et les obstacles se dissipèrent lorsque j’arrivais au pied du premier filon. Je n’avais plus qu’à piocher comme à mon habitude sur ce minerai si précieux à mes yeux. En voilà une bonne journée ! Le plus dur sera tout de même de rebrousser chemin. Avec tout ce que je portais, j’allais devoir manœuvrer délicatement pour ne pas finir au fond du précipice. C’est bien beau de gravir les obstacles comme si de rien n’était à l’allé, mais encore faut-il pouvoir les repasser chargé comme une mule …

Après avoir traversé les mers et les océans, rencontrés le fameux et indescriptible capitaine Garz, suivis de ses fidèles sujets, après avoir échoué sur l’île et retrouvé mon compagnon Equinoxe, après avoir traversé de part en part ces immensités luxuriantes, après avoir résolus l’énigme qui planait sur cette île et sur ce temple, je pu enfin me remettre à la cueillette de minerai. Il ne fallait pas se leurrer, j’avais beau avoir quitté la profession de forgeron, je n’en avais pas moins gardé le sens des affaires. Il fallait penser sur le long terme, la découverte de cette grotte immense recelant de Diamant, cela sonnait comme un miracle où une bénédiction, ne pas en profiter serait un crime ! En rentrant à nouveau dans cette grotte au beau milieu de la jungle, je pu redécouvrir ces parois scintillantes aux rayons du soleil. Oui, la richesse se reflétait sur ces surfaces polies par les âges. Heureusement pour moi, je portais bien évidemment ma fameuse cagette. Contenant fait essentiellement de bois, permettant de transporter toutes sortes de choses, mais principalement des choses solides. Minerais, bois, ressources végétal et animale, équipement et objet en tout genre, absolument tout peut se loger dans cette cagette. Sa légèreté et sa facilité d’emploi, ainsi que sa polyvalence d’utilisation en fait un très bon outil de travail de récolte. Adoptez une cagette ! C’est garanti et approuvé par moi, Garràn, Stryge noir exilé !

Garràn – Je ne comprends toujours pas l’intérêt de tout ce cinéma …

Vieux Nain - Mais c’est pourtant évident … je fais de la promotion ! Et il me fallait bien un individu pour mettre en place cette mise en avant de mes petites créations. Tenez ! Comme je suis bon et pour vous remercier, je vous offre cette cagette équipé de poignée latérale ! Pour encore plus de pratique dans votre pratique !

Baël – Ah non, sérieux, ne m’associez pas à tout ceci. Tout ça pour une cagette, franchement … C’est décevant …

Garràn – Bof, Au pire, j’y aurai au moins gagné une cagette, c’est déjà ça …

Dans les profondeurs de la terre, au milieu d’une île perdue dans l’océan, se trouvait une grotte. Une grotte fantastique dont la tapisserie intérieure était recouverte d’une épaisse couche de diamant. L’abondance de ce minerai dans les nombreuses galeries de la grotte faisait de ce lieu un endroit privilégié pour les mineurs du monde entier. Cela pouvait se comprendre, autant de richesse stocké dans un endroit aussi discret que celui-ci … Pourtant, son accès était restreintes aux plus audacieux des aventuriers du continent. Se lancer dans un tel voyage, braver les océans, la faune et les calamités sur une terres inconnue de tous, il fallait en avoir du courage. Mais pour parvenir, il ne suffisait pas d’être seulement audacieux. Ce n’était pas à la portée du premier touriste. Tout ça pou dire que pour obtenir cette richesse, il faut tout de même surmonter d’innombrable obstacle, l’on peut donc supposer que les ressources de cette île sont la récompense de notre voyage, dûment mérité.

Il s’agissait là de l’une des dernières fois où mes pieds fouleront ce sol isolé du monde. J’en avais presque fini avec cette île et de mes détours improbables, il était temps pour moi de reprendre la mer et de mettre un point final à mon rapport de mission. Certes, il m’avait fallu un peu plus de temps que l’écailleux pour obtenir tout ce dont j’avais besoin pour mes futurs expériences, mais j’étais tout de même satisfait de tout ce que j’avais pu faire jusqu’à maintenant. Ce n’était pas une perte de temps, ce voyage sur cette île m’avait permis de récolter des informations sur les individus ayant foulés cette île étranger comme nous. J’ai également pu récolter de quoi remplir les fonds de ma bourse. De même que les ressources végétales et minérales, rien n’était à jeter ici.

Je continuais de piocher sur cette surface parfaite, faisant dégringoler nombre d’éclats de la taille d’un orteil. La sueur ruisselait sur mon visage, l’humidité de la grotte y était également pour quelque chose. Mais je ne parvenais pas à ressentir la moindre fatigue, j’étais comme hypnotisé par ma gestuelle, répétée et rythmée. Les deux mains sur le manche, l’une un peu plus haute que la seconde. Je relevais la tête de ma pioche et l’abaissas machinalement, sans jamais m’arrêter. Cela faisait maintenant plus de deux heures que j’estropiais la même façade de la grotte. Petit à petit, un nouvel itinéraire se formait, une nouvelle galerie allait finir par voir le monde sous mes pieds. Je n’avais plus aucune notion de temps et d’espace, la seule chose qui traversait mon esprit, ce n’était que le scintillement du diamant et le fracas de la pioche sur celle-ci. Je ne prenais pas la peine de ramasser tout le diamant éparpiller au sol, je continuais indéfiniment ma démarche. Une mélodie semblait se former dans ma tête au fur et à mesure des cliquetis du diamant tombant au sol et le fracas de la pioche martelant la roche. Ma vision se troublait par moment, mais je n’y prêtais pas vraiment attention. Parfois, ma vision se dédoublait et deux pioches venaient danser sur la paroi rocailleuse simultanément, dans un rythme effréné qui, jamais, ne faiblit. C’est ce qui s’appelait être absorbé par son métier, être envahi d’un sentiment qui nous fait oublier tout le reste, nous cantonnant à une simple tâche répétitive. Cet effort ne fatiguait par moralement, puisqu’effectué inconsciemment, mais les muscles, eux n’oubliaient pas.

Les courbatures vinrent me tirer de mon sommeil éveillé et me rappelèrent que je n’étais venu ici seulement pour creuser une galerie. Je reprenais doucement mes esprits et essayais de prendre mes marques en cherchant du regard un élément familier autour de moi. Je me trouvais au bout d’une impasse, à mes pieds, parmi les gravas, d’innombrables cailloux semblaient s’extirper de la pénombre en reflétant la lueur de ma torche, planté à plusieurs mètres à l’entrée du tunnel. Mon souffle s’envola presque aussitôt mon départ du monde des esprits, mon cœur s’emballa un instant avant de se calmer peu à peu, le temps que je me ressaisisse. Me pencher était devenu un calvaire, mon dos me lançait horriblement. Malgré la douleur, je n’en perdis pas une miette et ramassais chacun fragment de diamant étendu au sol jusqu’à arriver au pied de la torche. Ma cagette s’était rempli en un temps records, de quoi m’enrichir d’un coup ! En ressortant des limbes du néant, je pu retrouver le ciel grisonnant, le temps s’était assombris depuis mon arrivé et le soleil semblait tendre vers son sommeil quotidien. J’avais passé cette après-midi à miner sans jamais m’arrêter. Il me restait tout juste de quoi rentrer au village, ce serait donc une nuit de plus au village …

Décidément, je manque vraiment de temps sur cette île …

Membre d’un autre groupe – On a trouvé du Diamant !! Venez !Venez !

C’était notre temps de pause. Il devait faire nuit à l’extérieur, mais nous étions tellement absorbés par tout ces beaux minerais que nous en avions perdu toute notion du temps. La richesse n’attendait pas. Nous avions récoltés tout l’or nécessaire et même un peu plus que prévu puisque pour l’occasion, les gardes s’étaient vu s’équiper d’un sac assez spécial pour récupérer les minerais plus petit et installer le sac comme une cagette, mais en bien plus petit et fermé. Je saisis alors la corne qu’avait laissé le Nain aux groupes se reposant, et soufflait dedans comme un forcené. Le son qu’il produisit était audible, mais très aiguë et l’effet de résonance vint me contredire sur l’instant, réverbérant se son strident et aiguë ressemblant à un cri d’agonie de Larva. L’instant d’après, tout les mineurs en herbes sortirent de leur trous un à un.

Garràn – ça se passe dans cette galerie, ils ont trouvés plusieurs filons de diamants, en voici les premiers morceaux récoltés.

Les yeux de mes interlocuteurs s’illuminèrent et tous, sans exception, se dirigèrent machinalement vers la galerie que je désignais du doigt. Gîl réquisitionna deux gardes et deux récolteurs pour les laisser avec les ressources récoltés en attente et venir finir le travail une fois tout le monde passé sur le gisement. Notre petit groupe reprenait du service pour le meilleur moment. Ce qui fut encore plus épanouissant, ce fut la découverte du gisement de Diamant, localisé uniquement dans l’immense cavité dans laquelle la galerie débouchait. Le minerai avait l’air d’être confiné ici et la pièce paraissait beaucoup trop vaste pour que ce soit banal. Cette pièce avait été creusée par quelqu’un, très certainement un mage pour avoir eu l’idée de confiner le minerai rare seulement dans cet endroit. Aucun filon ne s’en dégageait, ce qui expliquait pourquoi celui-ci s’était autant rependu dans cette cavité. Le sol était brillant par endroit, cela sortait d’un véritable compte de fée. Du Diamant au plafond, sur les murs et même sur le sol. Il n’y en avait pas encore partout, mais l’on pouvait déjà observer plusieurs gisement, e qui devait accélérer le processus.

Garràn – Je sens que cela m’avait bien nous enrichir tout ça ! A la bonheur !

La récolte se déroula sans encombre, les cagettes se remplir aussi vite que leur frangine de fer. Le gisement était si important que nous avons eu l’idée de laisser intact les quatre cinq gisement que nous avons trouvé pour laisser le temps réparer les dégâts de notre passage. L’idée n’était pas mauvaise, mais il allait falloir patienter un sacré bout de temps, et d’ici là, je ne serai plus un mineur. J’en avais fait par à Gîl qui voyait déjà une nouvelle expédition pour nous remplis encore plus les poches sur cette nouvelle mine, mais j’avais été clair sur le sujet. Cela ne m’avait donc pas étonné de revoir le Nain revenir vers moi lors de notre retour à la sortie. Il m’avait accompagné jusqu’au début du sentier menant vers chez moi, quittant le groupe qui s’était arrêter pour fêter leur victoire sous les coups de quelques pintes. Il avait fait ça pour moi, pour ne pas que j’attire l’attention sur moi avec ses copains les poules volantes. Nous n’avions pas beaucoup travaillé ensemble, on ne se connaissait pas particulièrement, mais il avait ça simplement parce qu’il n’aimait pas l’injustice, la véritable. A cet au revoir, il me remercia encore, généreusement, avec une bourse ceinturé d’un lacets de cuir dont les extrémités semblait teinté d’une couleur brillante.

Gîl Crains-de-Fer – On se reverra à ton retour du Nord mon ami. Ce fut un plaisir de te rencontrer.

Les nains étaient des êtres bien étranges. Certains ne portaient aucun jugement sur l’apparence et d’autre était ce qu’il y avait de pire en matière d’insulte raciale. Je me disais que j’avais eu la chance de tomber sur les premiers d’entre eux. Mais il ne fallait pas qu’il se croit déjà mon ami après simplement deux expéditions. Ce n’est pas ainsi que je définissais ce mot.

Je levai la main au ciel pour le saluer avant de me tourner vers chez moi, continuant mon chemin sur le petit sentier de la Marre. Avec ce que j’avais actuellement, j’aurai ce qu’il faut pour tenir un petit moment ! On va donc sûrement se rediriger vers le Centre du continent, le temps que je récupère quelques informations importantes, je pourrai repartir plus tard pour les plaines d’Aran. Que de bons voyages en attentes !

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